“Compotier”
Brosses rondes et souples, pinceaux longs et souples, pinceaux sabres !
Quel plaisir de sentir tout ça sous mes doigts !!!
Alors, il faut que les couleurs montent en cercle pour ce tableau…
Je réalise cette pochade dans des tons associés de gris légèrement teintés en argent coloré ; et ensuite d’une gamme de tons bruns pour arriver à des pointes de rouge carmin et de terres de Sienne.
Partant d‘un “jus” léger, j’apporte touche par touche une construction “abstractisante” des volumes pour formaliser les objets virtuels de la composition.
Descriptif
Acrylique – format 27×35 cm – certificat d’authenticité fourni par le peintre – dessin à l’encre signée par le peintre – prix : 250€
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Esthétique
Le compotier est un sujet de nature morte particulièrement utilisé dans la peinture du XVIIème siècle flamand. Il perdure dans la quincaillerie de l’atelier du peintre jusqu’au cubisme qui inaugure au XXème siècle la déstructuration des objets de l’étude au moment où Einstein commence en 1905 son œuvre scientifique sur la nature corpusculaire de la lumière.
Georges Braque – 1908/1909
Le fruit décomposé en objet devient un des éléments du rythme du tableau.
Georges Braque, durant sa période “analytique” (autour de 1909), analyse le fruit tel objet. Une boîte devient cube, une pomme devient sphère, le réel devient virtuel.
Pierre Bonnard – 1924
Le fruit devient couleur et la couleur devient fruit.
Comme les cubistes durant la période “analytique” (autour de 1909), Pierre Bonnard, lui, va poser la question du rapport de l’objet à sa couleur, du réel à sa représentation.
JUAN GRIS – 1925
Du compotier ne subsiste que la grappe de raisin.
Avec Juan Gris l’analyse de “l’objet” compotier devient le prétexte à un jeu à la fois abstrait et décoratif.
Consulter la page de Juan Gris.