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“MAROUFLAGE”
Le marouflage est une technique qui consiste à fixer une surface légère sur un support plus solide et rigide, à l’aide d’une colle forte dite maroufle qui durcit en séchant. C’est une opération particulièrement utilisée en peinture d’art et en restauration.
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“MÉDIUM”
Le panneau de bois MDF (Medium Density Fiberboard), également appelé “médium”, est un matériau de construction largement utilisé dans l’industrie du meuble et de la décoration intérieure, facile à maroufler, à encoller, à peindre ou à vernir.
Le label PEFC est la garantie que le produit est issu de sources responsables et qu’à travers son acte d’achat, il participe à la gestion durable des forêts.
Ma pratique
J‘utilise le MDF depuis toujours pour le marouflage sur un support bois très homogène et me garantissant d‘utiliser des matériaux sans matières nocives.
Toile ou papier sont faciles à encoller avec une colle à bois cellulosique. On peut également enduire ce support en utilisant du modeling paste ou du gel de structure pour obtenir des effets de matières,
Pour les “spécialistes”
Le MDF est un matériau composite constitué de fibres de bois et d’un liant synthétique. Avant que ces fibres ne soient reliées entre elles, elles font l’objet d’un triage minutieux, d’un lavage et d’un dépoussiérage. Une fois qu’elles sont encollées, le MDF ainsi obtenu subit une étape de séchage, de pression, de refroidissement et de stabilisation.
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“QUALITÉ MUSÉE” OU “MUSÉALE”
Les papiers de qualité musée (muséale) respectent les standards fixés par la norme ISO 9706 et répondent ainsi aux exigences des galeries et des musées en matière de conservation des œuvres. Ce standard est reconnu par les professionnels lorsqu’il s’agit d’une œuvre originale au même titre qu’un lithographie ou une aquatinte.
Ma pratique
Pour ces tirages d‘art, je bénéficie dans son atelier de la compétence et du savoir-faire de Stéphanie Larriaut, photographe installée sur la place de la Cathédrale. Ce niveau de qualité de tirage ne se retrouve d’habitude que dans les ateliers pros des grandes métropoles, j’ai donc la chance et le plaisir d’être le voisin de Stéphanie Larriaut dans notre belle ville de Bazas…
Cette pratique et cette technique nommée une “estampe digitale” rejoignent les techniques traditionnelles que j’ai déjà pratiquées pour d’autre tirages d’art comme la gravure, la taille douce, l’aquatinte, la pointe sèche, la linogravure ; mais aussi la lithographie, la sérigraphie, et le monotype.
Elle me permet, depuis 30 ans de dessiner et “d’aquareller” des œuvres en toute liberté à l’aide de ma palette graphique, tout en créant une gamme d’effets extraordinaire.
 Le résultat est une œuvre d’art authentique dont je suis très fier. Ces tirages sont limités à 50 exemplaires, signés et numérotés.
 
Pour les “spécialistes”
Le tirage
Mes estampes digitales sont tirés sur un traceur “digital art” Epson 9 têtes couleurs et sur un papier “archival” (189 g.) de qualité muséale.
Ce tirage est d’une très haute qualité d’impression : 2880 ppp (NB : une imprimante de bureau de bonne qualité a une qualité d’impression de 300 ppp).
Les 9 teintes du traceur sont des encres pigmentaires minérales – Ultrachrome HD – (Noir clair, Gris clair, Noir photo, Noir mat, Cyan, Cyan clair, Jaune, Vivid Magenta et Vivid Magenta clair).
Le jet d’encre pigmentaire permet une excellente stabilité dans le temps, comprise entre 100 et 250 ans. Cependant, comme pour tous les supports et matières picturales traditionnels, il vaut mieux exposer les tableaux à une lumière indirecte.
Le papier
L‘expertise scientifique de ce papier est répertorié sous la norme “ISO 9706”. En priorité, le pH de ces papiers doit être neutre pour éviter le jaunissement. Pour cela, “La norme ISO 9706 assure la teneur minimale en substance (telle que le carbonate de calcium) qui neutralise l’action acide mesurée par la réserve alcaline, la teneur maximale en matière facilement oxydable mesurée par l’indice kappa, ainsi que les valeurs de pH maximum.”